pour la presse internationale, « l’âge de départ est un totem dans l’Hexagone »

Avec 1,272 million de manifestants en France selon la police (2,8 millions selon la CGT), mardi 31 janvier. “la route [était] plus que jamais au rendez-vous de la bataille” contre la réforme des retraites, note Dans la soirée au lendemain de cette deuxième journée de mobilisations intersyndicales. “Il est difficile pour l’exécutif de ne pas admettre que les opposants [au projet de loi] fait un point”note le quotidien belge.

“L’âge de la retraite est un totem en France. La preuve : interrogés sur l’héritage de François Mitterrand, les Français évoquent la retraite à 60 ans avant même l’abolition de la peine de mort !”souligne le journal, qui revient, dans un autre article paru le 30 janvier, sur les raisons de l’impopularité du texte : « Les ministres eux-mêmes ont reconnu que le système à l’avenir pourrait être plus dur, notamment pour les femmes. Du coup, ça change de cap à Matignon. » insiste le Premier ministre (…) maintenant sur la “nécessité” d’une réforme pour sauver le système par répartition. » Maman “Le chantier est mal équipé” où’“Elisabeth Borne (…) il vivait (…) fermement sur ses positions ».

“Le gouvernement est inquiet. Il ne s’attendait pas à un tel rejet.”considérer de son côté Belgique libre Mercredi. “L’exécutif est d’autant plus anxieux que le vote s’annonce serré” puisque le gouvernement n’a qu’une majorité relative à l’Assemblée nationale. Pourtant, même les élus du camp présidentiel désapprouvent la réforme. Belgique libre interviewé trois d’entre eux. « Je ne suis pas un frondeur. (…) Mais je ne suis pas un plouc non plus. Quand il faut corriger le tir, quand il y a des angles morts, je dis “affirme le député MoDem Richard Ramos, évoque le problème de l’emploi des seniors.

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La Tribune de Genève J’ai fait plus ou moins la même analyse mardi soir. Il s’agit maintenant, pour l’exécutif, “pour éviter que la mobilisation ne déstabilise les députés” : : “Le soutien du Parlement s’est fait grâce au soutien des Républicains” et “Le seul défi pour le gouvernement était de rester sur la route”. Mais la majorité parlementaire “apparaît depuis quelques jours de plus en plus fragile et incertain”. “Le tango se danse à trois, entre la rue, le Parlement, mais aussi le gouvernement. (…) C’est dans ce subtil pas de trois que vont se jouer les prochaines semaines.résume le journal suisse.

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A la veille de la deuxième journée de mobilisation, Le temps s’appuyer sur un autre point de tension : la durée de cotisations pour les femmes, devenue, selon le quotidien suisse, “la variable d’ajustement de la réforme”. Beaucoup plus susceptibles d’avoir des carrières agitées, elles doivent en moyenne étendre un peu plus leur activité que les hommes. « La question est explosive. Le sujet est devenu ces derniers jours celui qui revient le plus régulièrement dans les arguments des opposants. »déchiffrer le journal.

« Quel rapport la France entretient-elle avec le travail ? »

Pour la BBC, tant que les journées d’action se déroulent dans le calme et la sérénité, comme en général les 19 et 31 janvier, l’exécutif pourra maintenir son cap. “et passer rapidement son projet de loi au Parlement”. D’autre part, “si l’économie commence à souffrir”“Si les manifestations deviennent violentes”résister à la pression de la route va devenir beaucoup plus compliqué, explique le site internet de la radio et de la télévision britannique, mercredi.

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“Pourquoi les Français manifestent contre la réforme des retraites de Macron, encore une fois”titre tu New York Times. “Les Français sont-ils paresseux ?”, il feint de demander, de son côté, à l’hebdomadaire allemand Le Spiegel. “De part et d’autre, on voit des problèmes moraux et idéologiques dans la réforme. Derrière ce combat pour la défense des retraites se cache une question sensible : quel rapport la France entretient-elle avec le travail ?”désigne le magazine le plus influent d’outre-Rhin.

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Dans un article du 19 janvier, le Financial Times perçoivent principalement cette bataille comme “preuve de la crédibilité réformatrice de M. Macron”. “Conformément à sa position économique favorable aux entreprises, il a exclu d’autres approches, telles que l’augmentation des impôts ou la réduction des retraites”, décrypte au quotidien le business britannique. Aux États-Unis, CNN insiste sur deux points : la France consacre près de 14 % de son PIB aux retraites, “L’un des taux les plus élevés parmi les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques”. Aussi, relever l’âge légal de la retraite à 64 ans “Cela maintiendra la France en dessous de la norme en Europe (…)où l’âge d’acquisition des droits à une retraite à taux plein est de 65 ans et tend de plus en plus vers 67 ans..

“Scepticisme envers l’économie de marché”

Arguments également repris par le le journal Wall Streetdans un article publié mardi et intitulé : “Pourquoi la France a besoin d’une réforme des retraites”. “La fin de la guerre froide a créé l’illusion que les États-providence pourraient résoudre avec des avantages toujours plus généreux. Mais ils ne le peuvent pas si les démocraties veulent se défendre contre les menaces autoritaires.”Écris le WSJ en référence aux dépenses pour aider l’Ukraine à faire face aux troupes russes.

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Les Français sont attachés à leur modèle de protection sociale, note-t-il aussi L’Atlantiquetout en demandant: “Pourquoi se sont-ils concentrés sur cette réforme apparemment nécessaire, voire inévitable ?”avant d’avancer un fort “scepticisme envers l’économie de marché”. La lutte contre la réforme pourrait se résumer au choix suivant, pour les médias américains : “capital ou travail”, dans un pays où “j’ai (…) sont les méchants”.

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En ordre El Paísle succès de la mobilisation agit sur “divorcer” entre Emmanuel Macron et certains citoyens. “S’il recule, sa crédibilité en tant que président réformateur en sera affectée. S’il continue, [la fin de son mandat] risque d’être marqué par des désordres sociaux”, prédire la journée espagnole. Dans un autre article, le journal ajoute que c’est son “héritage [qui] est en jeu”.

lui Coursier du soir observe enfin, dans un article du 18 janvier, que la réforme du président Macron est rejetée par de nombreux intellectuels : “Annie Ernaux est l’une des signataires d’une pétition pour le prix Nobel de littérature (…) publié dans le journal Politique contre un projet de réforme archaïque et terriblement inégalitaire. » “Après le mouvement des “robes jaunes”, (…) est un nouveau test politique” pour le chef de l’Etat, dans un contexte économique difficile et quand l’inflation frappe durement les familles les plus pauvres, insiste le journal.

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