Sélection en volleyball à l’école: des parents dénoncent qu’on mesure la longueur des bras

Des parents dénoncent le processus de sélection entourant l’admission à un programme sportif dans une école secondaire publique du Québec, qui a commencé par la mesure de la taille et des bras de jeunes filles de sixième année.

Cette année, une trentaine d’élèves ont fait une demande d’admission à la concentration volley-ball de l’école secondaire Jean-de-Brébeuf, alors qu’il ne reste que 15 places disponibles.

Cependant, les parents ont été “choqués” par la façon dont l’activité électorale, qui s’est déroulée il y a quelques semaines.

Les responsables du programme ont commencé à mesurer la taille de chaque jeune fille, de la tête aux pieds, avant de mesurer la hauteur de son bras lorsqu’il est levé, a-t-on dit au responsable. S’identifier.

Les jeunes filles devaient alors faire différents exercices.

Cette mesure « n’est utilisée qu’à des fins statistiques », selon le Centre de services scolaire de la Capitale, mais les parents se sont plutôt fait dire par les formateurs sur place que la taille occupait une place importante dans le processus de sélection. .

Lire Aussi :  « Les mecs mangeaient des hamburgers pendant les ... / Mondial 2022 / Gr. B / États-Unis-Pays de Galles / SOFOOT.com

En larmes

“Cela nous a vraiment touché dans nos valeurs”, a déclaré la mère de la jeune fille, qui a requis l’anonymat car le processus de sélection est toujours en cours.

Cette dernière voulait inscrire sa fille dans cette concentration pour l’inciter à aller à l’école, et non pour qu’elle pratique la discipline à un niveau compétitif, explique-t-elle.

«Je pensais que le but des programmes spécifiques au public était de permettre aux élèves de réussir à poursuivre leur intérêt pour les maintenir à l’école», dit-elle.

Cette expérience a eu exactement l’effet inverse sur sa fille, qui a quitté l’activité électorale en larmes.

Lire Aussi :  EN DIRECT - Ligue 1: les Auxerrois arrachent l'égalisation sur le fil à Troyes dans le derby

De son côté, le Centre de services scolaire de la Capitale prétend qu’il n’y a pas de “mesures minimales” ou d’exigences particulières à accepter dans ce programme.


Nicolas Prévost.  Président de la FQDE

Image de courtoisie

Nicolas Prévost. Président de la FQDE

« Alors pourquoi mesurer les étudiants ? », répond Nicolas Prévost, président de la Fédération québécoise de la gestion pédagogique (FQDE), qui dénonce cette pratique.

“Les jeunes vont grandir à nouveau”

Au club de volleyball Essor, qui chapeaute la formation des élèves inscrits dans trois programmes sport-études de la région de Québec, aucune mesure n’est prise lors de la sélection des élèves de sixième année.

“Pour nous, la taille n’est pas très importante car à cet âge, tous les jeunes vont encore grandir”, explique l’un des dirigeants, Rock Picard.

Lire Aussi :  Les Cowboys se paient les Eagles

réactions

« Je pensais avoir tout vu quand il s’agissait de trier les étudiants dans des programmes particuliers. Mais si les étudiants étaient vraiment sélectionnés en fonction de leurs mesures, cela ajouterait une couche d’injustice à un système qui est déjà très injuste. »

– Stéphane Vigneault, coordonnateur du mouvement École ensemble

« Les programmes spéciaux sont excellents et très motivants pour les étudiants, mais ils doivent se faire sans critères de sélection, qu’ils soient académiques, financiers ou physiques. »

– Nicolas Prévost, président de la Fédération québécoise des directeurs d’établissements d’enseignement

Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ?

Avez-vous un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ?

Écrivez-nous à ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.



Source

Leave a Reply

Your email address will not be published.

Articles Liés

Back to top button